Le dernier conseil...

Je regarde Mélisande puis le sol avec consternation:

"Je ne savait pas que cous désireriez temps ma présence Mélisande???"


Je marque une pause:

"Quoiqu'il en soit, il me semble que vous marquez un point Arqyle mais j'ai déjà dit que je resterai avec vous. Maintenant j'avoue que mes forces m’abandonnent je désirerai aller me reposer. "

Anaor, n'y tenant plus intervient d'un cri déchirant dans la salle.

Non ! Ô Simehus, je vous en conjure !

Ses deux joues sont maculées de larmes rouges qui perlent, et son visage est emprunt d'une douleur profonde...


La haine et la souffrance empoisonnent le cœur des hommes et peuvent changer le meilleur d'entre nous en monstre ! Maitre Argyle dit vrai, dans cette triste affaire, c'est le mal que nous devons condamner et non... Elle tourne un regard empli de douleur vers Francesco ... sa victime...

Nul ici ne peux comprendre les douloureuses épreuves que Francesco a traversé.

Imaginez...

Ce que l'on ressent soudain lorsque l'on devient une proie pourchassée ainsi que tout les membres de son clan. Traqués, torturés, assassinés jusqu'au dernier.

Devoir fuir éperdument le long des routes d'europes pendant des mois, des années sans pouvoir s'accorder une nuit de repos, n'ayant pour seules nouvelles que le nom fugace d'un frère, d'une sœur, d'un père ou d'un ancien tombé par la folie meurtrière de l'ennemi, la peur dans l'âme, toujours le regard par dessus l'épaule a l'affut de l'assassin ou de l'espion.

Le doux visage d'Anaor se durcit, comme de douleur

Chaque nuit apportant son lot de morts, de peines et de souffrances, venants emplir un cœur de trop de maux qu'il n'était pas destiné a recevoir...

La mort pour seule compagne, ne devenant que l'ombre de soit même... une non-vie de fuite entièrement tournée vers la survie, sans le moindre espoir de jours meilleurs...

Elle ferme les yeux en pleurant

Jusqu'a une nuit durant laquelle les seules personnes qu'il vous restes, frère et Sire... sont massacrés devant vos yeux sans que vous ne puissiez rien faire...

Ouvrant les yeux, elle fixe son regard triste vers le ciel

Vous abandonnant ainsi a la seule culpabilité... d'avoir survécu...

Voilà ce que Francesco di Lampedusa à travérsé... je le sais... j'y étais...


Alors que le silence fait place dans le conseil, Anaor parcours chacun d'entre vous de son regard emplis de tristesse, et dit d'un air suppliant...


Le Sang ne lavera pas le Sang... laissez le partir, je vous en conjure.

Je regarde Anaor bouge bée, ne sachant que dire...

Mélisande se mordille les lèvres.

Le baron regarda tour a tour tous les intervenants.
Qu'Argyle tente veinement de defendre un sataniste... Cela peut passer. Mais qu'Anaor le defende lui... En y pensant, je ne connais pas le passé de la belle, mais une partie doit etre assez traumatisante pour qu'elle en arrive la.
Je me tourne vers Anaor, lui parlant avec une voie douce, empreint de tendresse.
Anaor, je ne comprend pas. Nous avons ete manipulé, tous. Mais lui a embrassé la cause du demon volontairement. Par deux fois, devant moi, il a pactisé avec le demon, vendant son ame pour l'eternité afin d'obtenir un peu de pouvoir... Il est corrompu. Il est deja mort.
Je me retourne vers le conseil.
Argyle, votre premiere tache est la pierre. Croyez vous que je vais accepter que cet etre abject se prommene en toute liberté ? A vos coté ? Comme si de rien n'etait ?
Est ce que vous avez tous perdu la raison ?
Lorque Damas a occulté la salle, August lui a dit : tu sais ce qu'il te reste a faire. Il savait parfaitement de quoi il en retournait. August lui avait confié une sorte de mission. Vous a t'il parlé de ses doutes ? Vous a t'il parlé du choix qu'on lui offrais ? Non. Il l'a accepté. C'est a ce moment la qu'il a scellé son destin.
Argyle, le plus grand manipulé de l'histoire, c'est moi. Toute ma non vie n'a ete que duperie. Toutes mes actions induites par ce faux sir. Tandis que lui, il a fait ses choix.
Me voyez vous en train de pactisé avec le diable pour tuer l'assassin de mon pere ?
Il es irrecuperable.
Je me tourne vers ma belle dame.
Anaor, dame de mes nuits, vous savez tout comme moi qu'il ne peut pas en rechapper. Il doit assumer ses choix. J'ai moi meme fait une erreur en le laissant vivre jusqu'a maintenant. Lorsque je l'ai "confié" a Argyle c'etait sans tenir compte de la pierre. Elle est plus importante que lui. Plus importante que ma parole. D'autant que je ne dois rien a un subalterne.
Tout cela commence serieusement a m'enerver. La pierre est le plus important. DiLempdusa va mourrir. Point final.
Je m'adresse a tout le monde. Gardant le controle de mes paroles pourtant lourde de rage contenus.
Argyle, vous ne pouvez pas vous permettre de perdre votre temps de cette facon. DiLempedusa mourra, le debat porte uniquement sur la facon de procedé. Je ne vous l'ai pas confié pour le sauver, a auncun moment je ne vous ai promis ou dis quoi que se soit en ce sens. Faites votre choix, DiLempedusa. Le couloir ou l'aube.

" La partie était déjà réglé depuis le début semble t'il à quoi bon ce simulacre de procès...."

Je me lève en essayant de rassembler le plus de fierté qu'il me reste,

" Il ne me reste plus qu'à me retirer en attendant mon heure si j'ai bien compris. Que d'ironie dans ce monde, il semblerait que mon choix le plus fatale fut d'avoire essayé de vous sauver la vie à la tour de Malorne..."


Je marque une pause,

" Puisque vous m’offrez le choix de la mort je préfère essayer de revoir le soleil une dernière fois mais, je n'ai qu'une demande, que vous me laissiez une nuit entière afin de me préparer à la mort."

"Enfin un peu de raison ! Je commençais à vous croire tous possédés."

Vous vous oubliez Argyle. Rasseyez vous.
Je parle d'une voie calme, posé.
Vous demeurez aveugle devant les faits. Meme DiLempdusa c'est fait une raison. Il a eu le choix. Lorque votre "contact" lui a remis le livre sataniste, ce meme livre qui exigeait un sacrifice humain, etait il sous domination ? Il l'as fait sciament. De plus, et surtout, une fois la supercherie leve, il n'a pas bougé le petit doigts.
Je me tourne vers DiLempedusa.
Pour tout ce que vous avez fait par le passé, j'accede a votre requete. Je vous laisse deux nuits de méditation. Deux nuits. Demain nous feterons la mort d'un heros. Pas la votre.
Je me tourne alors vers Argyle. Je sais parfaitement qu'il n'aime pas la direction que prennent les evenements, mais seul DiLempedusa est a blamer.
Le but de cette reunion n'est pas le proces du chevalier dechu. Son cas ne neccessite aucun proces. Nous somme reunis pour la pierre et MtSaigur.
Je hoche la tete en direction de la main d'argyle.
Est ce que vous savez au moins pouruqoi le temple ne l'a pas recuperer ? Pourquoi ils vous ont genereusement rendu votre propre bure ? Avez vous une idée de la facon dont nous pourrons la proteger d'eventuel fou de pouvoir ?

Je me rassois, et je parle a mon tour d'une voix calme

Vous avez raison simehus, j'avais oublié un instant que j'était un humain dans un monde de monstres assoiffés de sang n'ayant aucun coeur. Je pensais que vous écouteriez au moins votre dame. Vous me décevez une fois de plus.

Je regarde la pierre dans ma main avec un air songeur

Je n'ai pas plus de réponses que vous concernant le Temple, mais concernant la pierre, effectivement j'ai déjà pensé a tout cela, j'ai déjà trouvé le moyen de la protéger.

Je regarde Argyle,

" Quoique vous pensiez de moi, merci d'avoir essayé de me protéger. "

Je salue Argyle respectueusement. Je me retourne vers siméhus,

" Bien!!! Je ne pense pas que ayez besoins de moi pour le reste non ?? Puis je me retirer??

Di Lempedusa. Sachez que tout cela me saigne le coeur.
En regardant Ayard Que les gardes l'escorte dans ses appartements
Me retournant vers Di Lempedusa Vous serez plus a même de médité de cette façon. Bien sur, vous ne pourrez en sortir.
Je suis assez soulagé qu'Argyle ai eu le temps de penser a la pierre. elle et ses problemes ont quitté mon esprit lorque j'ai appris la verité sur moi-meme. J'espere qu'il a une bonne solution. Quand au faite de le decevoir, hé bien soit. Il verra que j'ai eu raison. Mon erreur a ete de ne pas le tuer juste apres August. Si il savait...
C'est Anaor qui m'inquiete.


Di Lempedusa. Si pendant ses deux nuits vous voulez parler a un pretre, ou tout autres personnes, faites le moi savoir. Bien que je pense cela inutile, priez pour votre ame.
C'est en retenant in-extremis une larme de sang que je dis ces derniers mots. Manipulé, il fait le mauvais choix. Mais il l'a fait.

J'ouvre de grand yeux surpris...
Vous avez une drole de facon de proteger l'humanité...

Juste avant de partir je jette un dernier regard à Siméhus arborant un sourire quelque peu ironique,

" N'en faite pas pas trop Siméhus, je doute que cela vous saigne vraiment le cœur même si cela peu vous donner bonne conscience de le faire savoir. Je vous remercie pour les deux jours.
Je vous dit au revoir à tous car, ce n'est certes pas un adieu étant donné que nous finirons tous aux enfers héhéhé. "

Puis je détourne mon regard et va pour sortir de la pièce.

Je sors ma lame de son fourreau, jaillissant de mon trone je dis :"Phillipe ! Avec moi! Ayard, conduisez dame Anaor en lieux sur.
Et je cours avec ma descendance vers.. la sortie de la salle du conseil

Dans la précipitations je me mais à couvert au côté d'Argyle.

Je les suis.

Je me dirige vers la sortie également, kaela en main.

(je suis pas chez moi ce soir, mais j'essaierai de répondre depuis mon téléphone)

Dans l'entrer ! soyez prudent ! Phillipe, ferme la marche !
Et je cours vers l'entrer.

je me précipite en boitant à mes appartements pour prendre l'épée...