Une douleur fulgurante vous traverse soudain la tête, comme si on l'avait percé d'une lance à la pointe ardente de part en part... A genou, vous luttez pour retenir un hurlement de douleur qui franchis malgré vous vos lèvres. Alors que vos yeux sont noyés par le sang qui en coule, votre vision se brouille... Et lorsqu'elle s' éclaircie à nouveau... vous n'êtes plus au même endroit...
Sans comprendre pourquoi, vous courrez... vous courrez à travers les méandres d'un sous-terrain dallé de pierres taillées âgées de plusieurs siècles, certaines ornées d'un terrifiant dragon noir...
Vous vous sentez faible, et vous avez perdu le bras gauche. Vous ignorez ce que vous fuyez, mais vous savez une chose: cela ne doit en aucun cas vous rattraper...
Un couloir de plus. Dans la précipitation vous glissez au sol, et chutez, tête dans la boue. L'angoisse vous envahis alors que vous entendez les pas se rapprocher derrière vous de manière. Ce n'est pas de l'angoisse, c'est de la terreur. Un sentiment que vous savez n'avoir pas connu depuis des millénaires... Quesct-ce qui pourrait se prétendre plus terrifiant que vous même ? La mort ultime qui approche peut -être...
Relevant la tête de la boue, vous entrevoyez votre visage dans la flaque d'eau saumâtre au sol... Ce long visage blanc translucide, ses yeux enterrements rouge sang dans lesquels se lisent les prémisse du rotchrëk contre lequel vous luttez, et cette bouche garnie de crocs aiguisés.. Vestige d'une éternité de métamorphose débridée... Une étérnité de non-vie pour une si grande faiblesse... de rage vous frappez la flaque de votre poing blême, ce qui fait disparaître votre visage dans le trouble du mouvement de l'eau.
Reprenant lentement sa forme, votre reflet réa-parait... mais il n'est plus seul... Un visage encapuchonné se tient derrière vous.... et les pas ont cessés... Ce visage, vous ne parvenez pas à l'identifier dans le reflet hasardeux de l'eau... mais vous êtres incapable de trouver la force et le courage de vous retourner pour lui faire face... sans quitter des yeux le reflet, vous hurlez :
« - Lugoj ! Dracon ! Lambach ! A moi mes infants ! Votre Sire à besoin de vous !
- Il est inutile d'appeler au secours... tes infants sont tous morts... et toi tu le seras bientôt également... répond d'une voix éthéré l’encapuchonné. Personne ne peux te sauver... vanité était elle donc si grande que tu te pensais hors d'atteindre la mort ultime...Mekhet ? »
Ses mots vous frappes avec la dureté de l'acier, et avec la douleur du soleil ardent... oui... oui dans le fond, vous avez cru qu'un être de votre puissance avait dépassé depuis longtemps les concepts de vie et de morts... et a présent que vous sentez la caresse de la mort ultime... une terreur abyssal ronge votre cœur mort... Péniblement, vous parvenez à dire d'une voix tremblante et érayé par les mutations de vos cordes vocales :
« - Permettez moi de vous poser deux questions... avant que vous... fassiez ce que vous avez à faire... »
L’encapuchonné ne dit mot, aussi vous vous autorisez a poursuivre :
- Qui êtes vous... ? Et comment m'avez vous retrouvez?
- As tu déjà entendu parlé... de la carte d'Enoch ?
- Oui... une antique relique, une légende, que le roi des rois aurait crée afin de prévenir les conséquences du Jihad. Il aurait scellé cet objet dans son palais, là ou elle serait or d'atteinte d'aucun des treize, ni de leurs infants...
L'agresseur émet un bref rire
- Cette carte... non seulement elle existe... mais j'ai réussi à l'atteindre... grâce à de jeunes caïnites complices bien malgré eux de mes projets...
A ces mots, vos yeux s'écarquillent, alors que vous comprenez de manière irréfutable, comment on à réussi à vous trouvez dans votre repère. Sans vous retourner, vous dites :
- Alors... tout est finit... si vous avez cette carte... nul ne peut plus ce cacher de vous...
- Non... ,vous coupe la créature. Ce n'est pas tout à fait exact... Je n'ai eu accès à la carte qu'un fugitif instant. Sachant que les informations dont je disposait étaient éphémères, je savais que je n'aurais le temps de m'occuper que d'un seul d'entre-vous...
- Le hasard est donc cruel..., soufflez-vous. De tout les survivants, il fallait que je sois celui-là
- Le hasard ? ,s'offusque l’encapuchonné ? Nul hasard là-dedans...
- Mais... mais pourquoi moi alors ?, vous étonnez vous.
- Tu étais le plus proche... Mekhet... simplement le plus proche. Je sais que tu as déjà prévenu les autres, et qu'ils doivent déjà être en mouvement... Mais ceci ne te concerne plus à présent.. car seul ton sang m’intéresse à présent...
Terrifié, vous savez que tout est finit... Rassemblant tout votre courage, vous parvenez à lancer dans un souffle :
« - Qui es tu ?
Alors que l’intrus approche sa tête de votre cou et que vous sentez ses crocs frôler votre peau millénaires, ce dernier vous répond.
« - Tu sais qui je suis... je suis Ashur.. et je viens réclamer ce qui me reviens de droit... Rassure toi Mekhet... cela sera sans douleur, et tu continueras à vivre en moi, servant désormais un projet bien plus grand que ton existence dépourvue de sens... Lorsque nous ne feront plus qu'un... tu sauras qui je suis vraiment... mon frère... »
Alors que les crocs s'enfoncent, et que votre sang s'écoule... vous sentez qu'il est inutile de lutter... vous ne ressentez plus de peur... vous entendez des voix familières qui vous appellent, vos frères et de vos sœurs disparues... puis après votre sang, c'est votre âme que vous sentez quitter ce corps... en direction... d'un tout...
La dernière image que vous emportez est celle de votre ancienne enveloppe... disparaissant en cendre...
Lorsque vous revenez à vous... le point gris clair indiqué en transylvanie sur la carte se marque d'une croix...